L’association a pour la première fois participé à un festival grand public et tout jeune puisque c’était le premier du genre, principalement tourné vers la femme.
Différents choses étaient proposées : activités sur le développement personnel, conférences sur les peurs, les traumas, l’accouchement, la contraception masculine,la sexualité etc etc…
Des spectacles aussi pour parler des problématiques de femmes et parfois la place de l’homme.
C’est un festival qui se voulait inclusif ! Mais dommage nous étions le seul stand associatif, les transgenres qui devaient être représenter se sont désistés.
Dans l’ensemble les gens se sont révélés bienveillants. Notre stand n’est pas resté invisible loin de là.
Le vendredi lors de la conférence, Galina s’est livrée sur son parcours face au syndrome et à présenté l’association.
Une participante de la conférence a accepté de nous faire un retour.
“Née sans utérus…Je ne connaissais pas du tout ce syndrome, avant de rencontrer Galina. Au delà de la première émotion ou sentiment de compassion, au delà de ce premier réflexe, le témoignage de Galina a provoqué en moi de nombreuses questions que toutes les femmes peuvent se poser. Comment se sentir femme quand le choix de porter un enfant ne nous est pas donné ? C’est quoi être une femme ? Cela peut-il se réduire à une fonction biologique de reproduction ? Galina a su présenter cette particularité qui touche en silence de nombreuses femmes avec beaucoup de simplicité et d’authenticité. On sent qu’elle a parcouru un long chemin et acquis une maturité dans sa posture de femme. Elle a su partager son expérience avec beaucoup de générosité, sans tabous. J’ai été très honorée de sa confiance. Merci.”
Isabelle
Deux bénévoles Nelly et Maëlle ont rejoint Galina durant le weekend.
Voici leurs témoignages
“Le festival Yoniversel ? En quelques mots : Intéressant, à refaire avec quelques améliorations ! Le festival de quoi ? …de la vulve ? Ah oui ! C’est très clair ! Et osé ! Mais en fait, ça ne devrait pas l’être : osé ! On devrait pouvoir parler de tous nos attributs de manière naturelle. Mais ce n’est pas le cas. Et pourtant… parler c’est aussi informer, comprendre, apprendre et … c’est en communiquant qu’on résout des incompréhensions, des problèmes. La communication c’est le « comment grandir ensemble ». C’est un peu cela que j’ai ressenti dans ce festival. J’ai écouté, j’ai appris, j’ai testé des choses, j’ai assisté à des spectacles intelligents et marrants : qui ont du sens, qui font réfléchir, qui te font te remettre en question. Le tout dans une ambiance chaleureuse malgré la pluie. La générosité et la gentillesse des bénévoles, ainsi que des participants étaient bien présentes. Malgré quelques couacs d’organisation dus en partie à une situation et un contexte Covid / pluie compliqué, j’en garde un beau souvenir de partage et d’ouverture d’esprit. « Il n’y a pas de problèmes : seulement des solutions » disait une des organisatrices. Les intervenants étaient de belles personnes, vraiment passionnées et authentiques. Je me dis avec le recul qu’il y a tellement de sujets à aborder, et qu’un seul sujet pourrait être aborder des heures. Je suis repartie avec des idées de lecture et des envies d’approfondissements de certains sujets. En dehors de cela, j’aurais vraiment apprécié qu’il y ait un pôle avec plus d’associations, afin de créer une vraie interaction et un intérêt certain pour « notre cause ». Nous n’avons pas pu échanger et faire connaître le syndrome MRKH comme je l’aurais aimé, mais qui sait, une prochaine fois, avec une organisation différente ?”
Nelly
“Tout d’abord, mon ressenti quant à ce festival est que j’ai passé un merveilleux week-end convivial et chaleureux mais aussi instructif et enrichissant tant grâce aux ateliers proposés , qu’aux spectacles (amusants et profonds à la fois) et aux échanges que j’ai pu avoir. J’ai eu, en effet, la chance de rencontrer Galina avec qui Nelly et moi avons pu discuter du syndrome sous tous ses aspects : comment nous avons appris à nous en accommoder au fil du temps et comment nous vivons avec aujourd’hui. En ce lieu qui se prêtait engager des conversations intimes, j’ai également eu l’opportunité de parler aux amies de Galina qui ont un vagin « normalement constitué » avec qui nous avons beaucoup échangé autour de problématiques féminines, féministes et sexuelles, entre autres. Je suis ravie d’avoir pu confronter mes points de vue avec d’autres femmes plus âgées que moi avec donc plus d’expérience ; elles m’ont permis de réaliser que les problèmes que nous rencontrons en tant que femmes MRKH peuvent se ressembler sur certains points à ceux des femmes avec un vagin « normalement constitué » mais surtout que le syndrome n’est pas une fatalité et qu’on peut l’appréhender avec plus de fun et de légèreté. Le stand de notre association était situé à côté de l’espace info. Les festivalier.e.s, pour la majorité étaient très intéressé.e.s et intéressant.e.s puisqu’ils, elles comptaient sur le principe de partage . J’ai pu, grâce à elles, apprendre plein de choses en retour.
Je pense donc que représenter l’association à ce festival a été approprié dans le sens où les gens ont appris des choses – Les panneaux informatifs sur le syndrome et les flyers ont été lus. Certaines femmes ont feuilleté « Le petit guide des dilatations vaginales » car elles ont été intriguées par ce titre qui, je pense, leur a évoqué d’autres choses.
Pour finir, je suis ravie et honorée d’avoir pu représenter l’association à ce festival. Je la remercie de m’avoir permis de profiter de cet événement riche d’échanges à l’atmosphère chaleureuse. Je remercie enfin Nelly, Galina, Emmanuelle, Isabelle et Sandy pour ces délicieux moments de partage.”
WEEK END BIEN-ÊTRE En Normandie avec l’association MRKH Association syndrome de Rokitansky – MRKH Atelier découverte du tennis (1h30, max 6 personnes) Magali – monitrice de tennis Je vous propose de vous initier au tennis. Coup droit, revers… la petite balle jaune n’aura plus de secret pour vous. Pour celles qui ne se sentent pas…